[GRIF' En Peine] Ton souvenir nous habite, Goya...
Tu étais un regard, tu étais une voix, tu étais une personne, tu étais notre joie... Tu t'étais endormi un mardi matin à 9 heures. Nous t'y avions aidé. Tes pauvres poumons n'en pouvaient plus d'en appeler à l'air qui se refusait. Bouffée, par bouffée, par bouffée...
Une minute avait suffi pour te délivrer de cette épuisante servitude... Tu nous étais indispensable, l'as-tu su en partant? Ai-je eu le temps de te chuchoter tout notre amour? Il parait qu'à la toute fin, une minute suffit à voir défiler toute sa vie. Qu'as-tu vu, mon grand et si généreux chat noir? T'es-tu vu?
Chaton cajolé puis jeté. Chaton adopté. Chaton turbulent et joyeux, cascadeur des balcons. Chaton gourmand et chapardeur. Jeune chat éducateur de chatons perdus. Chat adulte, et fidèle compagnon. Vieux chat... Ahhh...
Très cher Goya, Si quelqu'un a mérité d'habiter le pays des âmes heureuses, c'est bien toi. Chaque nuit, et en ces nuits spéciales, très grands yeux éclairent et éclaireront nos ténèbres. Le moment venu, viendras-tu nous guider? Dans l'attente, cher et regretté Goya, merci pour tout.
=^..^=artine
